Ulysse Ridan

Disponible jusqu'au 31/12/2030 - 22:59Disponible jusqu'au 31/12/2030
Prêt pour une Odyssée dans un monde fantastique ?
Analyser et rédiger un poème, découvrir des poètes français.
Durée
3:39
Artiste : Ridan Paroles : Joachim du Bellay / Felix Alain Maison de production : Epic-Jive / Sony Bmg

Vidéo

PDC-Ridan-Ulysse-Video
Ressources pédagogiques
  • A2
    B1
    B2

A2 élémentaire B1 intermédiaire B2 avancé

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Grammaire : hypothèse et condition
Grammaire : conditionnel
Grammaire : passé composé / imparfait
Littérature : Littérature
Parler : Parler
Regarder : Regarder
Vocabulaire : voyages
Écouter : Écouter
Écrire : Écrire
Fiche pédagogique
    Le pays natal, les voyages, la nostalgie.
    Production
    Epic Jive / Sony BMG
    Album
    L'ange de mon démon
    Composition
    Joachim Du Bellay / Alain Felix
    - Modifié le
    07/12/2021
    Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,
    Ou comme cestuy-là* qui conquit la toison,
    Et puis est retourné, plein d'usage et raison,
    Vivre entre ses parents le reste de son âge !

    Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village,
    Fumer la cheminée et en quelle saison

    Mais quand reverrai-je, de mon petit village,
    Fumer la cheminée et en quelle saison,
    Mais quand reverrai-je ?

    Reverrai-je le clos de ma pauvre maison
    Qui m'est une province, et beaucoup davantage ?
    Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux,
    Que des palais Romains le front audacieux,
    Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine,

    Plus mon Loir Gaulois, que le Tibre latin,
    Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
    Et plus que l'air marin la douceur angevine.

    Mais quand reverrai-je, de mon petit village,
    Fumer la cheminée et en quelle saison,
    Mais quand reverrai-je ?

    J'ai traversé les mers à la force de mes bras,
    Seul contre les Dieux, perdu dans les marais
    Retranché dans une cale, et mes vieux tympans percés,
    Pour ne plus jamais entendre les sirènes et leurs voix.

    Nos vies sont une guerre où il ne tiens qu'à nous
    De nous soucier de nos sorts, de trouver le bon choix,
    De nous méfier de nos pas, et de toute cette eau qui dort,
    Qui pollue nos chemins, soit disant pavés d'or.

    Mais quand reverrai-je, de mon petit village,
    Fumer la cheminée et en quelle saison,
    Mais quand reverrai-je ?

    Mais quand reverrai-je ?
    Mais quand reverrai-je ?
    Mais quand reverrai-je ?
    Mais quand reverrai-je ?



    *Cestuy-la (vieux français) : celui-là.