Léa Szulewicz, présentatrice
Mais figurez-vous que cette idée d’avoir tous types de services à portée de main, à quinze minutes de chez soi, ce n’est pas une métaphore et encore moins un rêve surréaliste. Carlos Moreno, un urbaniste de renom, en a fait un concept incontournable qu’il a baptisé « La ville du quart d’heure ».
Carlos Moreno, urbaniste, scientifique et professeur des universités
On dit un quart d’heure parce que c’est pas tout à fait chez moi et c’est pas tout à fait trop loin, c’est un peu entre les deux. Mais nous disons un quart d’heure aussi pour privilégier des déplacements économes en CO2.
Léa Szulewicz, présentatrice
Ce concept de ville du quart d’heure est tellement prisé qu’il s’est exporté à l’international. Et dans les autres pays, ça porte un autre nom : la proximité heureuse. Rien que ça ! Le but c’est d’offrir une meilleure qualité de vie.
Carlos Moreno, urbaniste, scientifique et professeur des universités
Sortir de l’anonymat, du stress, ce n’est pas vivre dans mon quart d’heure à moi, isolé. Ce n’est pas un village dans la ville. C’est plein de quarts d’heure pour tout le monde, un peu partout : une espèce de ville dans laquelle il y a plus de centre, mais la vie de la ville, elle est partout. Dans la vie dans laquelle nous vivons, il y a beaucoup d’inégalités. Cette proximité heureuse apporte énormément de pistes intéressantes pour améliorer la qualité de vie avec cette notion de mieux vivre en commun les uns et les autres : travailler, habiter, s’approvisionner, se soigner, s’éduquer et avoir des loisirs. C’est beaucoup plus équilibré si on arrive à construire quelque chose qui soit accessible au plus grand nombre.