Moussou, femme taxi (Sénégal)

Disponible jusqu'au 31/12/2026 - 23:59Disponible jusqu'au 31/12/2026

Moussou, Sénégalaise, est taxi sister. Qu’en pensent les taximen ?
Justifier le choix d’un métier, employer des verbes d’opinion.

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3:03

Vidéo

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  • B1

B1 intermédiaire

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Grammaire : argumentation
Grammaire : adverbes de temps
Regarder : Regarder
Vocabulaire : monde du travail
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Écrire : Écrire
Fiche enseignant
Fiche apprenant

    Moussou, Sénégalaise, nous explique comment elle est devenue taxi sister.

    Réalisation : Philippe Brachet

    Production
    Sylvania Iorio et Anne Seymour
    Chaîne d'origine
    ARTE
    - Modifié le
    28/12/2021
    Moussou (taxi sister)
    Avant taxi sister, j’avais un autre métier, je travaillais. Avant d’arriver à taxi sister, j’étais assistante de direction, je travaillais dans un bureau, mais je trouvais que c’était monotone de toujours faire la même chose, d’être enfermée dans un bureau.
    À un moment de ma vie, je devais arrêter de travailler parce que j’étais obligée de m’occuper de ma famille, de mes enfants. J’ai arrêté de travailler. Maintenant Dieu merci, ils sont grands. J’ai voulu reprendre mon ancien métier, mais il m’était de plus en plus difficile de trouver du travail dans le secteur où j’ai évolué.
    Alors, un beau jour, je suis tombée sur cette annonce, cette annonce à la radio qui disait, nous proposait les taxis. Je me suis présentée et ma candidature a été retenue.
     
    [Musique]
     
    Moussou (taxi sister)
    Au début, tout au début, ils étaient très surpris, étonnés de nous voir dans la circulation. Ils nous regardaient avec de gros yeux en se demandant qu’est-ce qu’elles viennent faire ici au lieu de rester dans leur cuisine, ces bonnes dames. Mais de plus en plus, par la suite aussi, j’ai senti un sentiment de jalousie chez eux. C’est pourquoi, il nous arrivait même, il leur arrivait de nous faire de petites misères dans la circulation, parce que le client, entre deux, il nous préfère, il nous préfère au taxi men. Mais de plus en plus, je sens que… ils nous tolèrent maintenant, ils nous ont adaptées (1), je le sens, je sens qu’ils nous ont adaptées (1) maintenant, ils nous ont adoptées, ça va, ça va mieux. Ils nous taquinent de temps en temps, mais c’est pas très méchant.
     
    [Musique]
     
    Moussou (taxi sister)
    Je pense que c’est une réussite parce que de plus en plus la demande est là. Nous qui sommes les pionnières, nous avons démystifié ce mythe-là, je dirais ce mythe, nous l’avons démystifié, nous avons baissé le rideau et maintenant, ça y est. Beaucoup de femmes, même les clients que je prends dans mon taxi, ils me demandent comment il faut faire, par où il faut passer, qu’est-ce qu’il faut faire pour devenir taxi sister et je sais que de plus en plus il y a de la demande. Beaucoup de filles, de jeunes filles, de jeunes femmes veulent faire la même chose. Les barrières sont levées, quoi.
     
     
     
    (1) le terme « adaptées » est utilisé à mauvais escient à la place du mot « adoptées ».