Moi aussi j'ai le droit d'aller au café !

Disponible jusqu'au 05/04/2027 - 23:47Disponible jusqu'au 05/04/2027

Un acte du quotidien comme expression de la liberté.
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3:23

Vidéo

Terriennes-Pakistan-Café-video
Ressources pédagogiques
  • A2
    Adultes

A2 élémentaire

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Adultes
Grammaire : syntaxe
Parler : donner son opinion
Vie citoyenne : Vie citoyenne
Vocabulaire : langue
Vocabulaire : droits humains
Écouter : Écouter
Écrire : prospectus
Fiche enseignant
Fiche apprenant
Contenus complementaires

    Choix de Terriennes : des Pakistanaises bravent un interdit
    Coup de griffe : H&M épinglé
    Coup de cœur : l’ambassadrice de l’ylang-ylang

    Chaîne d'origine
    TV5MONDE
    - Modifié le
    01/02/2022
    Isabelle Mourgère
    Bienvenue dans Terriennes, l’actualité des femmes dans le monde.
    Le Choix de Terriennes cette semaine nous emmène au Pakistan et salue le courage de ces femmes qui bravent un interdit incroyable vu depuis l’Occident : boire tout simplement un verre à la terrasse d’un café. Eh oui, au Pakistan, cela reste réservé aux hommes.
     
    [Reportage]
    Voix off
    Zenith Irfan retrouve ce soir-là un groupe de copines. Elles ont décidé d’aller boire un verre en terrasse dans un quartier populaire. Et elles ne passent pas inaperçues.
    Une femme
    Il n’y a pas de règle. Mais aucune femme ne vient ici d’habitude. Ce n’est pas une provocation ; nous ne provoquons personne. C’est juste une question de liberté d’expression : nous avons aussi la liberté, exactement comme les hommes.
    Voix off
    Personne ne va venir leur parler. Les hommes restent à distance, interloqués. Pour le patron du café, c’est un phénomène nouveau et choquant.
    Le patron du café
    Au Pakistan, les femmes ne se baladent pas comme ça.
    Voix off
    Et les femmes de votre famille, elles viennent ici ?
    Le patron du café
    Non, elles peuvent pas s’asseoir ici. Nous considérons que ce n’est pas correct.
     
    Isabelle Mourgère
    Le Coup de griffe de Terriennes au géant suédois de la mode à bas prix, le célébrissime H&M, épinglé pour ses conditions de travail en Asie : travail précaire, harcèlements sexuels répétés, ou encore licenciements pour délit de grossesse. Au Cambodge et en Inde, de nombreuses petites mains témoignent ; elles déclarent avoir été renvoyées du jour au lendemain sans raison, ou simplement parce qu’elles étaient enceintes. Voilà donc de quoi réfléchir à deux fois quant à nos achats de maillots de bain de la fameuse marque pour l’été.
     
    Le Coup de cœur pour une reine et son ambassadrice. La reine, c’est la fleur ylang-ylang, et celle qui défend ses vertus s’appelle Wassilati Mbae. Cette fleur est l’un des joyaux des Comores. Plus qu’une simple fleur d’ailleurs, elle recèle bien des trésors de beauté, mais aussi des bienfaits pour la santé. Depuis 10 ans, Wassilati Mbae a relancé sa culture en en faisant un acte d’émancipation pour les femmes comoriennes.
     
    [Interview]
    Wassilati Mbae, créatrice de cosmétiques
    J’ai compris que la fleur d’ylang-ylang peut beaucoup apporter à la femme, parce que la femme est beaucoup touchée par le chômage aux Comores ; et justement, je suis dans un projet actuel qui permettra de féminiser un peu plus la filière, pour que la femme soit un peu plus reconnue à travers la filière, parce qu’il y a beaucoup d’hommes. Mais la femme, elle est vraiment dans le cœur de l’ylang puisque, grâce à elle, la qualité peut être moins bonne ou meilleure. Donc tout ce que je fais aujourd’hui, effectivement, mon objectif, c’est de ramener les femmes à s’exprimer, à s’imposer aussi économiquement, et créer des emplois à travers la filière de l’ylang-ylang. Et ça fait partie de mes objectifs depuis des années. Et quand je vais aux Comores pour travailler avec l’ylang, c’est d’abord avec les femmes.  
     
    Isabelle Mourgère
    Terriennes, c’est fini pour aujourd’hui mais l’actualité des femmes continue sur notre site bien sûr. Et sinon, rendez-vous ici même la semaine prochaine.