Pierre-Étienne Léonard, envoyé spécial
32,5 kilomètres : c’est le programme du jour ! Bonjour à toutes et à tous, je suis ravi de vous retrouver en plein milieu du désert Sud marocain pour cette deuxième étape du Marathon des sables. Aujourd’hui, on a un invité spécial, Jean-Michel Tavernier, il est devant moi, allez, je cours pour le rattraper et on vous raconte son histoire.
Pierre-Étienne Léonard, envoyé spécial
Jean-Michel, comment c’est venu cette idée de participer au Marathon des sables ?
Jean-Michel Tavernier, coureur
Une photo, une photo de Rachid je pense, dans les dunes, qui respirait tellement le bonheur que voilà, j’ai craqué, je me suis inscrit, sur un coup de tête.
Pierre-Étienne Léonard, envoyé spécial
Pourtant avec ta maladie, pendant sept ans t’as pas fait de sport, c’est ça ?
Jean-Michel Tavernier, coureur
Oui, je pensais que diabète et sport, c’était incompatible, que faire du sport, je ferais des hypoglycémies, donc pendant sept ans, j’ai rien fait. Et maintenant je me rends compte que c’était tout à fait possible, bien au contraire.
Voix off
Jean-Michel Tavernier, toutes les 30 minutes doit tester sa glycémie, même en courant. Et en fonction du taux affiché, il doit rapidement prendre du sucre ou modifier ses doses d’insuline. À l’arrivée sous la tente, piqures d’insuline. Vitales. Sans elles, le sucre qu’il consomme ne peut être assimilé et s’accumule dans le sang.
Jean-Michel Tavernier, coureur
Il faut faire attention, il faut anticiper, prendre des précautions, mais on est un compétiteur comme un autre, aucun souci.
Membre de l’organisation
Bon ! T’as pris du plaisir ?
Jean-Michel Tavernier, coureur
Que du bonheur ! C’est vrai !
Membre de l’organisation
Allez, plus que 10 kilomètres !
Jean-Michel Tavernier, coureur
Plus que 10 ! Super ! Merci !