Quand je rêve je parle samo spontanément, avec beaucoup d’émotion, mais quand je pense, je pense en français. « A siini, be doua siini ». Pour dire qu’il faut supporter quelque chose, il faut l’accepter tel que c’est. Pas la fatalité mais c’est presque ça. Il faut accepter cette situation mais en n’en voyant que le côté positif : le verre à moitié plein.
Il s’agit du mot « écœurer » ou « écœurant », je pense que dans le reste de la francophonie on voudrait dire par ça quelque chose qui est négatif. Au Québec et chez les francophones et aussi chez les anglophones du Québec, c’est un mot qu’on va utiliser très souvent pour exprimer le bonheur qu’on a à faire quelque chose, ou jusqu’à quel point quelque chose peut nous plaire, donc on va dire « Ha c’était écœurant ! »
Ça se passait dans une pièce avec des amis, tout à coup, donc, le silence est apparu dans la salle, et là, une personne a dit « Une fille est née ! », en turc, hein, kurzdödu, et on m’a dit , en fait, c’est un peu comme en français, l’expression qu’on connaît si bien « Un ange passe ». Et donc on m’a expliqué qu’en fait l’expression remontait donc du sud-est de la Turquie, donc du côté kurde, cette expression était utilisée lorsqu’une une fille naissait, ce qui générait en fait un silence triste, en fait absolument profond et triste, parce qu’on préférait avoir un garçon, et là l’expression est restée dans la langue turque actuelle, encore on dit « un ange passe » lorsque le silence apparaît dans un espace…