Voix off
Ça y est, c'est dans la boîte. Nous sommes vendredi midi, le chargé de production envoie l'enregistrement de « 7 jours sur la planète » à la société qui va le sous-titrer en français. Dès demain, l'émission sera diffusée dans le monde entier. Mais avant cette touche finale, comment le magazine se fabrique-t-il ? Voici les coulisses de « 7 jours sur la planète ». Chaque vendredi matin, dès 7 h, tout le monde est sur le pont. Pendant que Valérie Tibet, la journaliste qui présente l'émission, se fait maquiller, en studio, on installe le décor, et en régie, les opérateurs de prises de vue règlent les caméras. Le truquiste, lui, vérifie cartes et incrustations graphiques. Des préparatifs sous la houlette du réalisateur : ici, le chef d'orchestre, c'est lui.
François Coquet, réalisateur de "7 jours sur la planète"
Réaliser une émission, c'est coordonner l'ensemble des équipes qui travaillent sur l'émission, que ce soit les caméramen, l'ingénieur du son, le truquiste... C'est assurer, aussi, l'homogénéité de l'émission d'une semaine sur l'autre, pour qu'au niveau du décor, on ait les mêmes couleurs, qu'on ait les mêmes cadres, les mêmes dispositifs sur le plateau.
L'heure de l'enregistrement approche. Ultimes réglages techniques en studio. Valérie vérifie ses textes. Pendant l'émission, grâce à un appareil situé au niveau de la caméra, elle pourra les lire. Cet appareil s'appelle le prompteur. C'est Charlotte qui s'en charge.
Charlotte Poitevin, prompteuse
Je suis en train de relire et corriger les textes de Valérie. Vérifier qu'il n'y a pas de coquilles, de fautes d'orthographe, etc. Ensuite, pendant l'émission, je vais dérouler le prompteur et je vais faire les modifications en même temps qu'elle parlera si jamais elle modifie son texte en cours de lancement.
Voix off
Trois, deux, un, c'est parti. Et voilà, pendant 26 minutes, chacun est à son poste. Le réalisateur choisit les angles de vue. À sa gauche, le chef d'édition surveille le conducteur c'est-à-dire le détail du déroulement de l'émission. Grâce à l'oreillette, il peut donner à Valérie des indications. Mais avant d'être l'homme qui murmure à l'oreille de la journaliste, le chef d'édition, c'est aussi celui qui travaille avec elle.
Comme son titre l'indique, « 7 jours sur la planète » c'est un magazine qui chaque semaine propose une synthèse de l'actualité internationale. Alors parmi des centaines de sujets diffusés sur TV5Monde, Valérie, également rédactrice en chef, et le chef d'édition en sélectionnent une dizaine.
Christian Éboulé, chef d'édition de "7 jours sur la planète"
On essaie de varier l'origine de nos sujets. Si on peut avoir un sujet québécois, c'est bien. Toutes les semaines, un sujet sur l'Afrique. « 7 jours sur la planète » est un magazine et pas un journal télévisé précisément. Lorsqu'on peut prendre un peu de recul pour parler d'une actualité, c'est bien.
À TV5MONDE, les sources sont multiples. Il y a les télévisions belges, suisses, canadiennes, françaises et les reportages fabriqués par la rédaction. « 7 jours sur la planète » peut donc proposer une large palette de thématiques aux professeurs de français. Ensuite, c'est à Valérie Tibet de les présenter. Avec là encore, des exigences particulières.
Valérie Tibet, présentatrice de "7 jours sur la planète"
Alors, on s'adresse à tout un chacun, mais également à tout un public qui veut apprendre le français. Donc, ça nécessite de faire des efforts de pédagogisation, de savoir être explicite le plus possible, compréhensible, de parler un français relativement simple pour pouvoir être compris de tous ces apprenants.
Et le travail ne s'arrête pas là. Il faut aussi trouver le bon invité, celui qui va apporter un éclairage sur l'une des actualités fortes de la semaine. Alors quand, le vendredi, le générique est envoyé, c'est aussi la fin d'une longue semaine pour toute l'équipe de « 7 jours sur la planète », la plus regardée des émissions de TV5Monde.
Voilà, c'est en boîte. Super émission.