Le premier pas sur la Lune

Disponible jusqu'au 08/09/2025 - 23:59Disponible jusqu'au 08/09/2025

Partez à la conquête de l’espace !

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Durée
5:21

Vidéo

LaGrandeExplication-PremierPas-Lune-Video
Ressources pédagogiques
  • B1
    Adultes

B1 intermédiaire

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Réaliser une interview de Neil Armstrong.
Adultes
Parler : expliquer
Parler : interviewer
Parler : émettre des hypothèses
Regarder : Regarder
Vocabulaire : sciences et techniques
Écouter : Écouter
Fiche enseignant
Fiche apprenant
Fiche matériel
Contenus complementaires

    Pour rattraper leur retard dans la conquête de l'espace face aux Russes, les Américains créent le projet Apollo qui mènera Neil Armstrong à poser le pied sur la lune en 1969.

    Chaîne d'origine
    Francetv Éducation
    INA
    RTS
    TV5MONDE
    - Modifié le
    09/02/2022
    Générique
    Il sera question d’histoire. Française, Français… I have a dream. Je suis contre la peine de mort
    Voix off
    Le 20 juillet 1969, après quatre jours dans l’espace, l’astronaute américain Neil Armstrong pose le pied gauche sur la Lune.
    Voix off
    Il est 21h56 aux États-Unis, 3h56 en France et, dans le monde entier, des centaines de millions de téléspectateurs suivent l’exploit de la mission Apollo 11… même les enfants, que l’on a réveillés pour l’occasion. L’image est très floue, le son grésille, mais, aux quatre coins de la planète, on frissonne. Vingt minutes plus tard, Armstrong est rejoint par Edwin Aldrin. Ensemble, ils collectent des échantillons de roches et plantent le drapeau américain dans le sol lunaire, symbole de la victoire américaine sur l’URSS dans la conquête de l’espace. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l’URSS et les États-Unis s’affrontent dans un conflit d’un genre nouveau : c’est la guerre froide. Les deux superpuissances veulent démontrer leur supériorité idéologique, mais aussi technologique. Très vite, la course à l’espace devient le symbole de leur rivalité. Les premiers succès sont d’abord soviétiques : en octobre 1957, ils placent le premier satellite artificiel en orbite, surnommé Spoutnik.
    Journaliste
    Un mois plus tard, les Russes réitéraient leur exploit. Laïka, une petite chienne qu’on ne reverrait pas, partait pour le tour de la Terre.
    Voix off
    Piqués au vif, les États-Unis créent la NASA qui doit leur permettre de rattraper leur retard. Mais les Soviétiques sont trop rapides et enchaînent les exploits. En 1961, le premier homme à voyager dans l’espace est Russe : il s’appelle Yuri Gagarine. L’Amérique est humiliée : son astronaute, Alan Shepard, arrive dans l’espace un mois trop tard. Mais le nouveau président des États-Unis, John Fitzgerald Kennedy, est déterminé à dépasser l’URSS. Le 25 mai 1961, il fait une annonce retentissante :
    Voix off
    C’est le programme Apollo. Le plus ambitieux programme spatial jamais créé. Le compte à rebours est lancé. Les deux grandes puissances se livrent alors une compétition acharnée, enchaînant les expéditions préparatoires, les prouesses technologiques et les échecs… Le 16 juillet 1969, les États-Unis sont prêts. Les yeux du monde entier se tournent vers la mission Apollo 11, au Centre spatial Kennedy, en Floride. Les trois astronautes chevronnés, Neil Armstrong, Edwin « Buzz » Aldrin et Michael Collins s’apprêtent à entrer dans la légende. À 9h32, la monumentale fusée Saturne V décolle. Le spectacle est grandiose. Conformément au protocole, Michael Collins, le pilote du module de commandement, reste en orbite pendant qu’Armstrong et Buzz commencent leur descente vers la Lune. Tout se déroule parfaitement quand, soudain, une alarme retentit. La pression monte… Après 30 longues secondes, Houston, le centre de contrôle, rassure les astronautes : c’est le tableau de bord qui est saturé. A priori, rien de grave : la mission se poursuit. Mais l’incident a déconcentré les astronautes qui ont légèrement dévié de leur trajectoire. Le module s’approche dangereusement d’une zone encombrée de rochers. Avec un sang-froid exceptionnel, Armstrong prend alors le contrôle manuel de l’appareil. La tension est à son comble : il ne reste plus que quelques secondes de carburant avant la panne sèche.
    Neil Armstrong
    The eagle has landed.
    Homme interviewé
    « Ah ! C’est fantastique Monsieur, c’est inimaginable ! C’est une chose qu’on n’aurait jamais cru, si quelqu’un avait dit qu’on allait aller dans la Lune ! »
    Voix off
    Le retour sur Terre se fait sans encombre et, après une période de quarantaine, pour s’assurer qu’ils ne rapportaient pas de microbes dangereux pour l’Homme, ils sont accueillis comme des héros. Après l’exploit d’Apollo 11, d’autres expéditions américaines retournent sur la Lune mais, peu à peu, le contexte de « détente » ne justifie plus ces missions au coût exorbitant. Les politiques et le grand public se désintéressent de l’espace et la crise économique des années 70 met un terme au programme Apollo.