Assan
Malheureusement, la femme sénégalaise a mal interprété, disons, le modernisme. Parce que moi, je me dis, que notre fondement essentiel, c’est la tradition. Alors, donc, quand il y a eu le modernisme, ça a été mal allié, de telle sorte que la femme africaine, en général, sénégalaise en particulier, s’est trouvée comme une espèce d’égal à l’homme.
Or, je ne suis pas un misogyne, encore moins un phallocrate, mais je me dis que, il y a la tradition qui est là. On ne peut pas la dissocier de la culture sénégalaise, africaine en particulier. À telle enseigne que si, on donne cette espèce, si la femme sénégalaise interprète sa position d’émancipation ou bien de modernité en se disant qu’elle doit se prévaloir de la culture occidentale, alors là, c’est là où se trouve le problème. Parce qu’il y a une espèce d’amalgame entre traditions et modernisme du côté de la femme sénégalaise qui fait que, elle sort du cadre normal, traditionnel. Moi, je suis contre le principe que la femme soit l’égale de l’homme. Ce n’est pas une question… Je le dis, hein, c’est la tradition. C’est ainsi le fondement de la société humaine. La femme, elle est là pour être après l’homme. Bon, c’est vrai que je vais poser un tollé général au niveau des femmes occidentales, mais malheureusement, moi, c’est comme ça que… Je suis très… J’aime bien en tous cas, les femmes sénégalaises, je les adore, mais la femme a sa place ; a sa place, dans la société sénégalaise, c’est d’être soumise, pas comme une esclave mais bien soumise par rapport à la tradition. On peut s’ouvrir, être émancipée, mais tout en respectant le mari, tout en sachant que c’est le mari qui est le chef de la famille.