[J’adore tes yeux
Qui brillent de mille feux
Je jure devant Dieu
Et je fais le vœu
Qu’on soit tous les deux
Toujours amoureux
Ils sont si bleus
Et ils sont deux]
Je m'approche du vide qui me guette
Je plonge, je mets en premier la tête
Mon cœur se recouvre peu à peu
De bleu
J'ai peur
D'oublier sa présence
De perdre
Le jeu de la confiance
Les questions qui me rongent
Se perdent un peu
Mais c'est pas si facile
Et face à toi je pile
Oui je reste immobile
C'est comme partir en voyage
Ne pas pouvoir tourner la page
Et me perdre encore une fois
Dans tes bras
C'est comme prendre une autoroute
Oublier ce que l'on redoute
C'est quand je me retrouve seule
Que j'ai froid
J'avance au plus près de ce gouffre
Et je sens le vent qui me pousse
Je sais que je ne suis pas encore prête
J'essaye d'effacer mes angoisses
Mes peines, ces horreurs qui me passent
Mais s'enfoncent au plus profond de mon être
Mais c'est pas si facile
Et face à toi je pile
Oui je reste immobile
C'est comme partir en voyage
Ne pas pouvoir tourner la page
Et me perdre encore une fois
Dans tes bras
C'est comme prendre une autoroute
Oublier ce que l'on redoute
C'est quand je me retrouve seule
Que j'ai froid
Je rentre à contre-sens
Perdue dans mon enfance
Qui s'éloigne encore, encore et encore
Et je sens que je chute
Perdue dans les disputes
Qui ne laissent plus de place au corps-à-corps
C'est comme partir en voyage
Ne pas pouvoir tourner la page
Et me perdre encore une fois
Dans tes bras
C'est comme partir en voyage
Ne pas pouvoir tourner la page
Et me perdre encore une fois
Dans tes bras
C'est comme prendre une autoroute
Oublier ce que l'on redoute
C'est quand je me retrouve seule
Que j'ai froid