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Philippe Ouaki di Giorno, inventeur du polyter, Eauze, France. Entre 80 à 96 % de l’eau utilisée pour arroser les jardins ou les cultures part directement dans le sol sans être absorbée par les plantes. Pour retenir l’eau à leurs racines, cet agronome a secrètement mis au point il y a vingt-trois ans un hydrorétenteur révolutionnaire unique au monde. Ces granules à base de cellulose permettent d’absorber en quelques minutes jusqu’à 500 fois leur poids en eau.
Philippe Ouaki di Giorno, inventeur du polyter
Si on est chimiste pur, on ne peut pas trouver le polyter. Moi, j’ai trouvé le polyter parce que je suis dans la physiologie végétale, dans l’agro. Donc, je pense, et c’est vrai, je pense comme un végétal.
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Et comme un végétal, ces granules contenants des engrais naturels se désagrègent entièrement dans le sol après cinq ans de bons et loyaux services.
Philippe Ouaki di Giorno, inventeur du polyter
En fait, la plante, elle a un puits et un garde-manger associés à chaque racine et donc le polyter, comme il est greffé, la plante, elle absorbe exactement ce dont elle a besoin en eau et en fertilisant. Et comme ça, la plante elle se développe, elle se développe, elle se développe au mieux.
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Résultats : une augmentation spectaculaire de la productivité et de la qualité assortie d’une réduction tout aussi spectaculaire de la consommation d’eau et d’engrais de l’ordre de 50 %.
Philippe Ouaki di Giorno, inventeur du polyter
Le caféier, au Vietnam, en trois ans, on a des arbres comme s’ils avaient sept ans, avec plein, plein, plein de cerises de café donc on change toutes les données.
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Philippe met pourtant des années à convaincre ces interlocuteurs d’acheter son diamant vert, une vingtaine d’euros le kilo.
Philippe Ouaki di Giorno, inventeur du polyter
J’ai eu même des gens d’un organisme français de premier ordre, on va dire ça comme ça, qui disaient : « si c’était si bien, on le saurait. » On croyait que c’était, comment dire… gadget.
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À ce jour, 500 tonnes de polyter ont déjà métamorphosé des milliers d’hectares de cultures à travers le monde.
Philippe Ouaki di Giorno, inventeur du polyter
Maintenant, mon but, c’est de créer cette vague de fond et de créer une dynamique pour pouvoir faire des milliers de tonnes par mois, pour pouvoir utiliser des terres qui étaient considérées comme incultes1 : du sable, des graviers, n’importe quoi… le principal c’est qu’il y ait un peu d’eau, un peu de support de culture et le polyter et je vous fais tout pousser.
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Alors prêts à suivre cette vague de fond ?
Participez à l’aventure de nos pionniers « Shamengo ».
1 *Incultivables (qui ne peuvent pas être cultivées)