Côte d'Ivoire : à la recherche des léopards

Disponible jusqu'au 31/03/2023 - 23:59Disponible 7 jours

Oserez-vous vous aventurer dans la forêt tropicale pour étudier le léopard ?

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Durée
3:35

Vidéo

7jours-230317-Leopard-video
Ressources pédagogiques
  • A2
    Adultes
  • B1
    Adultes
  • B2
    Adultes

A2 élémentaire

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Rédiger la fiche descriptive d’un animal.

Adultes
Regarder : Regarder
Écouter : Écouter
Vocabulaire : définitions
Parler : décrire
Écrire : Écrire
Fiche enseignant
Fiche apprenant

B1 intermédiaire

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Rédiger un extrait de carnet d’expédition.

Adultes
Regarder : Regarder
Écouter : Écouter
Vocabulaire : définitions
Parler : décrire
Écrire : récit
Fiche enseignant
Fiche apprenant
Fiche matériel

B2 avancé

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Faire un discours officiel pour saluer le travail de chercheurs.

Adultes
Regarder : Regarder
Écouter : Écouter
Vocabulaire : définitions
Parler : expliquer
Écrire : discours
Fiche enseignant
Fiche apprenant
Contenus complementaires

    Le reportage nous invite à suivre une équipe composée de chercheurs français et de gardes forestiers locaux dont la mission est de récolter des données sur les léopards. 

    Chaîne d'origine
    France 2
    - Modifié le
    24/03/2023
    Voix off
    C’est un terrain de recherches encore largement inexploré. Voici la forêt tropicale de Taï, en Côte d’Ivoire. 500 000 hectares de végétation primaire, deux chercheurs français vont passer un mois. Marine Drouilly est spécialiste des animaux carnivores ; Robin Horion est ingénieur biologiste. Ils sont accompagnés par des gardes forestiers ivoiriens et ils ont une mission : étudier les léopards qui vivent ici et dont on ne sait quasiment rien.
    Marine Drouilly, coordinatrice régionale de l’ONG Panthera
    Nous, on est la première équipe à faire un réel suivi à long terme sur toutes les populations de léopards en Afrique de l’Ouest, pour essayer de regarder leur statut, les menaces, le nombre d’individus qui reste. On a hâte de voir ce que ça va donner.
    Voix off
    Le problème, c’est que le léopard est un animal discret et solitaire. S’il est facile de le croiser dans les grandes réserves d’Afrique australe, ici, en Afrique de l’Ouest, cela relève du miracle. En deux ans, Robin Horion l’a aperçu deux fois.
    Robin Horion, ingénieur biologiste – ONG Panthera
    J’ai eu la chance de le voir à Taï quelques secondes, mais sur les heures et les heures de marche, en comparaison c’est assez faible. Ça fait partie du métier, c’est le jeu !
    Voix off
    Alors, pour l’étudier, les chercheurs doivent s’armer de patience. Ils marchent plus de dix kilomètres par jour et analysent chaque indice, chaque trace laissée par les félins.
    Robin Horion, ingénieur biologiste – ONG Panthera
    La crotte, elle est très précieuse pour les biologistes pour plusieurs raisons. Elle nous apporte pas mal d’informations. Déjà sur l’individu même : qui c’est ? Est-ce que c’est un mâle ? Est-ce que c’est une femelle ? Mais ça nous apporte aussi des informations plus globales sur la population.
    Voix off
    En plus des prélèvements ADN, ils posent aussi des caméras, un peu partout dans la forêt.
    Robin Horion, ingénieur biologiste – ONG Panthera
    Donc les coordonnées : nord 05.845…
    Voix off
    Et voici le résultat : les léopards sont détectés et filmés. Chaque individu est recensé et identifié grâce à son pelage. Au total, les chercheurs ont parcouru des milliers de kilomètres et posé plus de 600 caméras au cours de dizaines de missions au Bénin, au Ghana, en Côte d’Ivoire et au Sénégal. Toujours accompagnés d’écogardes locaux.
    Écogarde interrogé
    On commence à avoir les réflexes, donc une prochaine mission même on peut faire ça seuls.
    Voix off
    Une vie hors du commun pour ces Français qui doivent s’adapter dans un milieu très hostile : 40°C, 90 % d’humidité, et des sentiers impraticables. Le léopard vit et chasse principalement la nuit. Les chercheurs doivent s’adapter à son rythme.
    Robin Horion, ingénieur biologiste – ONG Panthera
    OK ! Alors, maintenant, on peut tout éteindre.
    Voix off
    Des heures d’attente interminables, à écouter les bruits de la forêt, et imiter de temps en temps le cri d’une proie pour l’attirer. Mais ce soir, rien n’y fait : le léopard n’est pas décidé à se montrer.
    Robin Horion, ingénieur biologiste – ONG Panthera
    Si on le voyait tout le temps, on serait fatigués de le voir. Non, là, c’est vraiment la beauté de ce métier. Le chercher et avoir la chance, ou pas, de le trouver.
    Marine Drouilly, coordinatrice régionale de l’ONG Panthera
    C’est ça qui fait tout l’intérêt du travail sur les grands carnivores.
    Voix off
    Un travail de longue haleine pour quelques secondes d’images, mais ô combien précieuses. Grâce à elles, les chercheurs améliorent d’année en année les connaissances scientifiques sur ces léopards et tout leur écosystème.