Voix off Jeni Saeyang, fondatrice d’ Eco and more , Shanghai, Chine. Tous les quinze jours, chaque famille chinoise achète du liquide vaisselle. Un geste en apparence anodin qui génère déchets et pollution de l’eau à grande échelle. Pour réduire les méfaits de ces produits sur l’environnement, cette ancienne architecte lance en 2012 la première marque de produits nettoyants et cosmétiques bio made in China .
Jeni Saeyang, fondatrice d’Eco and more
Tout le monde m’a dit : « C’est impossible ! Tu te heurteras à un tel monopole en Chine, plus que partout ailleurs dans le monde, qui fait que cinq marques trustent tout. »
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Non sans peine, Jeni parvient à fabriquer, dans la banlieue de Shanghai, des produits ménagers 100 % naturels, à base de plantes et d’huile essentielle. Ses premières ventes se font en ligne, par l’intermédiaire d’une toute petite annonce dans un journal de Shanghai.
Jeni Saeyang, fondatrice d’Eco and more
Dès le premier mois, je peux dire, on a eu des commandes tous les jours, alors qu’on n’avait pas encore de logistique. Ce qui fait qu’après le travail, c’est moi qui partais livrer les gens. Et je me souviens de l’émotion qui me traversait quand je frappais à leurs portes pour leur remettre leurs commandes. J’avais juste envie de les prendre dans mes bras.
Voix off
Et pour limiter la quantité de déchets, Jeni recharge à domicile leurs flacons vides.
Jeni Saeyang, fondatrice d’Eco and more
En offrant le remplissage à moitié prix, nous pensons que nous refermons le fossé vert qui fait que, même si vous avez de bonnes intentions, vous n’avez peut-être pas les moyens de vous acheter des produits bio, ou vous ne savez pas où en acheter. Ce système est juste magnifique !
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Résultat : des points de vente de plus en plus nombreux, un chiffre d’affaires qui double chaque année, une entreprise valorisée à dix fois sa mise de départ. Alors, prêts à changer votre regard sur la Chine ?