« Le malheur ne peut se consoler qu'avec le malheur des autres. » (Henry de Montherlant) Utiliser le conditionnel et les temps du passé, compléter des mots croisés.
On peut toujours se dire Que ça pourrait être pire Je pourrais attendre un enfant Et vivre seule mon accouchement Développer une maladie rare Passer l'hiver sur un trottoir Habiter à Maubeuge Travailler dans la Creuse Faire carrière chez Mac Do Et peser 230 kilos J'aurais pu accoucher seule sur un trottoir à Maubeuge devant Mac Do D'un enfant gravement malade de 230 kilos.
Le pire serait qu'il n'arrive jamais rien Pour avancer je tombe et rien ne me retient Le pire serait bien qu'il n'arrive jamais rien Pour avancer je tombe et rien ne me retient.
On peut toujours se dire Que ça pourrait être pire Je pourrais être la fille de Sarkozy Ou la mère du petit Grégory Être enfermée dans une secte Aveugle, sourde et muette Vivre dans un monastère Décharger du pétrole en mer Être derrière les barreaux Ou prostituée à Rio M'appeler Oussama ou Adolf Passer mes dimanches à jouer au golf.
Le pire serait qu'il n'arrive jamais rien Pour avancer je tombe et rien ne me retient Le pire serait bien qu'il n'arrive jamais rien Pour avancer je tombe et rien ne me retient.
On peut toujours se dire J'aurais pu mourir Faire la guerre en Afghanistan Travailler pour l'armement Être dépendante à l'héroïne Ou à Johnny Hallyday Être alcoolique et anonyme Ou bien me faire interner Rester avec toi et me dire Ça pourrait être pire Ou regarder passer les jours En ignorant ce qu'est l'amour.
Le pire serait qu'il n'arrive jamais rien Pour avancer je tombe et rien ne me retient Le pire serait bien qu'il n'arrive jamais rien Pour avancer je tombe et rien ne me retient.